L'immobilier belge va-t'il chuter ?

marché-immobilier-belgeDepuis quelques années, des économistes prédisent une correction du prix de l’immobilier belge. En effet, celui-ci a quasiment doublé en 10 ans et malgré la crise il est resté plus ou moins stable comparé à d’autres pays qui ont accusé une chute conséquente. En Espagne par exemple, suivant les types de logements, les prix ont chuté de 30 à 50%

 
 
La BNB insiste auprès des banques pour qu’elles durcissent encore les conditions d’octroi de crédits hypothécaires afin d’éviter l’éclatement d’une bulle immobilière et de pouvoir contrer une chute des garanties. La hantise de la crise immobilière américaine plane toujours sur l’Europe. Une correction d’environ 15% est prophétisée par certains économistes et circule toujours sous le manteau dans les milieux professionnels.
Notre point de vue sur la question est plus nuancé:

L'isolation est aujourd'hui un enjeu majeur dans la construction.

L’isolation est aujourd’hui un enjeu majeur.


Un tassement des prix est inévitable pour les villas mal isolées et les gros bâtiments ainsi que pour les appartements anciens dont les charges seront incontrôlables. La rareté des terrains à bâtir et la complexité des contraintes pour parceller les terrains permettent de garder, voire d’augmenter le prix des parcelles. Celles-ci se réduisant de plus en plus, cela influe sur une augmentation nette du prix au m² pour peu qu’elles soient situées dans une zone attrayante. L’immobilier neuf privilégiant une isolation performante gardera la cote. Sans pour autant construire des maisons certifiées passives, qui représentent selon nous un investissement aujourd’hui encore trop élevé par rapport à sa rentabilité sur le moyen terme.
 
Le bâti ancien à rénover de petite taille maintiendra ses prix contrairement aux gros immeubles. La côte belge risque de souffrir encore en fonction des résultats de la NVA en Flandre aux élections de 2014. De plus en plus de francophones se détournent de notre littoral pour privilégier la côte d’Opale. De nombreux projets resteront encore dans les tiroirs des promoteurs faute de potentiel d’acquéreurs.
Dans les années à venir, la demande restera forte car le Belge mérite bien sa réputation d’avoir une brique dans le ventre avec près de 75% de propriétaires. Il est encore possible pour un jeune couple d’emprunter en ayant un petit bas de laine pour payer les frais et de rembourser son nid sur 20 ans. Certains même seront prêts à revendre après quelques années pour un logement plus cossu. La sécurité d’avoir son logement payé pour sa pension restera un objectif pour la plupart des particuliers.
C’est dans cette optique que nous travaillons en partenariat avec les Maisons Blavier. Nous choisissons des terrains dans des régions attractives et les maisons construites sont abordables pour tous. Ce type de maisons se vendent rapidement et offrent une grande satisfaction à tous niveaux aux acquéreurs.